le blog d'Aline

Ensuite elle devait donner à manger aux deux cochons que sa tante élevait puis entamer le ménage faire le lit et après avoir exécuté sa tache elle avait droit à son petit déjeuner et cela aux environs de dix heures.Il y avait du pain à la maison   mais pour elle c'était du chocolat avec un soupçon de lait soit avec du ( couac) farine de manioc cuit qui ressemble un peu à la semoule de couscous ou sinon des patates douces rôties au feu de bois. Vous allez me dire en tout cela elle ne mourait pas de faim  soit.

Lorsque ma mère vint au monde  en 1918 elle fût née d'une fille mère, or, dans ce temps là c'était un déshonneur pour la famille alors mon arrière grand mère demanda à ma grand tante de prendre le bébé avec elle et de l'emmener avec elle en guyane française. Notons qu'elle est née à Sainte lucie Antilles anglaises elle n'avait que 8 mois quand elle est arrivée à Cayenne.Elle s'appelait EDNA. Ce n'était pas toujours rose la vie auprès de sa tante.      

Ma mère m'a raconter comment cela se  passait chez sa tante. A cinq heures du matin réveil   car elle faisait pipi au lit alors elle avait droit a une sévère correction ensuite aller  près de la rivière puiser toute l'eau qu'elle mettait dans des tonneaux .

Je suis née au coeur  de la forêt amazonienne  en Amérique du sud  en Guyane française.Mon père qui était originaire de Sainte Lucie ancienne colonie Anglaise débarquât en guyane française du temps de la ruée vers l'or. Et cela grâce à sa plus grande soeur qui elle était domestique chez des Américains  à Cayenne lui demandant de la rejoindre afin de prendre un (placer) qui signifie  concession minière pour l'extraction de l'or.

Celui qui allait devenir mon père n'avait que 19 ans, lors de son arrivée  sur le quai  de Cayenne après 40 jours de traversée en mer.

Après avoir rempli les formalités douanières auprès des services sur le sol guyanais qui dans ce temps là s'appelait le territoire de l'Inini et qui est devenu département en 1946 date de ma naissance.  Mon père embarqua sur une petite embarcation appelé pirogue et pendant une bone semaine traversa le fleuve de la Mana  s'engouffra dans la forêt vierge là où déjà se trouvait sa soeur Georgina.    Cette dernière détenait le placer minier (appelé aujourd'hui une concession. Pour accéder à un placer minière il fallait formuler une demande auprès des services des mines et le nombre d'hectares étant notifiés le détenteur pouvait faire venir autant d'occupant qu'elle voulait seul la personne  en nom était responsable.

Selon ce que ma tante m'avait dit elle détenait 50 hectares et elle avait fait venir sur son( placer) une vingtaine de personnes dont celle qui deviendrait ma mère.